SERVICE PRESSE SIMPLEMENT PRO : MORT COMME AU PREMIER JOUR / GUILLAUME SUZANNE

 Un format court sérieusement loufoque, truffé de références historiques et culturelles, assaisonné à l'humour noir pur jus.


Le pitch :

Et si la mort n'était pas du tout ce à quoi on s'attend ? 
Et si le repos éternel n'était qu'une vaste fumisterie ? 
Et s'il ne fallait qu'une marche loupée pour finir en plein chaos ? 

La chronique :
Amis des récits tranquilles, posés et aux dénouements attendus...Passez votre chemin. Mort Comme Au Premier Jour est une bulle loufoque, ultra créative, mais elle est surtout tout à fait inattendue et casse pour ainsi dire tous les codes du récit d'après-vie. A défaut d'un élixir de vie, Guillaume Suzanne parvient à signer ici une potion de mort jouissive et armée d'un humour noir ébouriffant. 

Armé d'une plume fluide et palpitante, l'auteur parvient à capter le lecteur en quelques pages, grâce à des idées originales, à une action et une narration bien construites, et surtout, à des traits d'humour qui génèrent de vrais rires francs avant la barre des dix pages. L'hilarité est un fil d'Ariane tout le long du récit, qui ne quitte pas le lecteur du début à la fin, et saura déclencher des fou-rires pur jus, garantis surtout pas à base de concentré(trois ici). 

Avec le parti-pris tout à fait justifié de la première personne, Guillaume Suzanne parvient à faire voyager le lecteur dans cet afterlife étrange et retors, et en suivant le personnage principal (dont l'identité est à géométrie variable, mais ça tient presque du spoiler), on découvre avec stupeur (et amusement) une galerie de personnages inspirés, parfois touchants, parfois agaçants, toujours très bien calibrés et qui servent le propos à merveille. Ils ont tous des motivations et des obsessions propres, crées de toutes pièces, étoffant encore la parfaite originalité du récit (et les questions quant au nombres d'habitants dans la tête du créateur). 

Une des plus grandes forces de l'auteur demeure dans les références et les clins d'oeil à tout un pan de l'histoire, de la culture populaire, et à l'histoire de la religion, sans jamais donner dans la leçon ou la masterclass. Les notions Judeo-Chrétiennes en prennent pour leurs rangs, et les mythologies sont réutilisées avec une efficacité diabolique. Mais ce serait bien mal juger l'auteur que croire qu'il se repose sur ces éléments. Au contraire, il construit sa propre mythologie, avec ses codes, ses exigences, ses règles, et cet extraordinaire Codex Mortem qui est un bijou de créativité à lui seul (retenez ce chiffre : 235). 

Petits points négatifs, mais qui sont pratiquement les défauts des qualités de l'auteur, parfois, l'action est si rapide qu'on n'a pas le temps d'intégrer tous les éléments originaux, et les dialogues vont ici et là manquer d'incises, ralentissant un peu la très grande fluidité du roman. Ce ne sont que des défauts perfectibles et qui ne sont jamais vraiment bloquants, on reste sur une lecture hilarante et riche. 

Pour conclure, si vous n'avez pas peur de voir vos peurs et vos croyances prendre un petit coup de pied dans les chevilles, faites-vous ce petit plaisir lecture qui saura, j'en prends le pari, vous faire rire et vous faire passer un chouette moment.  
Et faites attention aux escaliers. 
On ne sait jamais...





Ellexa a aimé :
  • l'humour noir en cascade, le récit en est truffé 
  • les personnages ultra-originaux 
  • la plume de l'auteur qui est fluide et dynamique 
  • l'immense créativité du récit qui casse l'intégralité des codes et les repeint à sa sauce

Ellexa a moins aimé :
  • un manque d'incises qui rendent parfois les dialogues compliqués à attribuer 
  • action souvent très rapide et qui peut parfois égarer le lectaire
La note :


BLACK RABBIT EDITIONS

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